Les chaĂ®nes d’approvisionnement et le rĂ©seau de distribution de la valeur

Pour fabriquer un produit ou un service et Ă  le mettre Ă  disposition des acheteurs, il faut Ă©tablir des relations non seulement avec les clients, mais aussi avec les principaux fournisseurs et les revendeurs appartenant Ă  la chaĂ®ne d’approvisionnement de l’entreprise. Cette chaĂ®ne d’approvisionnement comprend des partenaires « en amont Â» comme « en aval Â». En amont de l’entreprise se trouve l’ensemble des entreprises qui fournissent les matières premières, composants, les informations, les ressources financières et l’expertise nĂ©cessaires pour crĂ©er un produit ou un service. Toutefois, les spĂ©cialistes du marketing se focalisent traditionnellement sur le cĂ´tĂ© “aval” de la chaĂ®ne d’approvisionnement sur les circuits marketing (ou circuits de distribution) orientĂ©s vers le client. Les membres du circuit marketing en aval des partenaires, tels que les grossistes et les dĂ©taillants, Ă©tablissent un lien vital entre l’entreprise et ses clients finaux.

Les deux partenaires en amont et en aval peuvent Ă©galement travailler avec d’autres entreprises et ainsi faire partie d’autres chaĂ®nes d’approvisionnement. NĂ©anmoins, c’est la conception unique de la chaĂ®ne d’approvisionnement de chaque entreprise qui lui permet d’offrir aux clients une valeur supĂ©rieure aux clients. La rĂ©ussite d’une entreprise donnĂ©e dĂ©pend non seulement de ses performances propres mais aussi de la compĂ©titivitĂ© de l’ensemble de sa chaĂ®ne d’approvisionnement et de son circuit marketing par rapport Ă  ses concurrents.

Pourquoi est ce que les intermédiaires marketing sont utilisés ?

Le recours aux intermédiaires se justifie par leur plus grande efficacité dans la réalisation de certaines fonctions. Grâce à leur spécialisation, leurs contacts et leur niveau d’activité, ils offrent au fabricant une expérience que celui-ci ne pourrait acquérir que très progressivement.

La figure suivante illustre le type d’économie réalisée et montre pourquoi les intermédiaires réduisent la charge de travail, à la fois pour les producteurs et pour les consommateurs.

Comment un distributeur réduit le nombre de transactions dans un circuit

Fonctions des circuits de distribution

Un circuit de distribution dĂ©place les marchandises des producteurs vers les consommateurs. Il surmonte les principaux Ă©carts de temps, de lieu, et de possession qui sĂ©parent les biens et services de ceux qui voudraient s’en servir.

Les membres de la chaîne de commercialisation effectuent de nombreuses fonctions clés :

  1. Renseignements : Collecter et distribuer des informations issues des recherches, des Ă©tudes et de l’intelligence marketing sur l’environnement commercial ;
  2. Promotion : Ă©laborer et mettre en Ĺ“uvre des communications persuasives sur les offres ;
  3. Contact : rechercher et communiquer avec d’Ă©ventuels acheteurs ;
  4. Comparaison : former et ajuster l’offre aux besoins de l’acheteur, y compris des activitĂ©s telles que la fabrication, le classement, l’assemblage et l’emballage ;
  5. NĂ©gociation : trouver un accord sur le prix et les autres conditions de l’offre afin que la propriĂ©tĂ© ou la possession puissent ĂŞtre transfĂ©rĂ©es ;
  6. La distribution physique : transporter et stocker les marchandises ;
  7. Financement : acquĂ©rir et affecter les ressources pour couvrir les coĂ»ts de fonctionnement du circuit ;
  8. Prise de risques : responsabilitĂ© des risques liĂ©s aux diffĂ©rentes opĂ©rations de distribution comme les risques financiers en cas d’incapacitĂ© Ă  vendre le stock Ă  pleine marge.

Les cinq premières fonctions permettent de mettre en place les transactions. Les trois dernières aident à les finaliser.

Nombre de niveaux dans le circuit

Les circuits de distribution peuvent ĂŞtre dĂ©crits par le nombre de niveaux du circuit. Chaque Ă©chelon qui contribue par son travail Ă  rapprocher le produit et sa propriĂ©tĂ© de l’acheteur final est l’un des niveaux du circuit. Etant donnĂ© que le producteur et le consommateur accomplissent tous deux une part du travail, on considère qu’ils font partie intĂ©grante de tous les circuits. Le nombre de niveaux intermĂ©diaires caractĂ©rise la longueur d’une chaĂ®ne. La Figure suivante montre plusieurs circuits de longueurs variables typiques des marchĂ©s de consommation.

Exemples de circuits marketing (marchés de consommation et marchés d’entreprises)

Les circuits de distribution des produits de l’accueil

La plupart des rĂ©servations sont directement faites auprès de l’hĂ´tel. Ces rĂ©servations incluent celles qui sont prise par la force de vente, par la rĂ©ception et par les clients qui tĂ©lĂ©phonent directement Ă  l’hĂ´tel ou celles qui sont faites par l’intermĂ©diaire du site Internet de la marque (Hilton, Hyatt, Marriott, Starwood, etc.). D’autres sources sont les appels passĂ©s Ă  une centrale de rĂ©servation hĂ´telière (Central Reservation Office – CRO), GDS et OTA. Le coĂ»t de ces diffĂ©rents circuits varie grandement. Le moyen le plus Ă©conomique est la rĂ©servation directe de la part du client par le biais du site Internet de la marque. Toutefois, lorsqu’un hĂ´tel dispose de chambres Ă  remplir, les agences de voyage en ligne (Online Travel Agency) peuvent aider Ă  les vendre. Un revenue manager doit gĂ©rer les circuits de distribution en sachant quand ouvrir ou fermer les diffĂ©rents circuits.

Schéma simplifié de la distribution hôtelière selon Xerfi

Les réservations directes

En moyenne, les rĂ©servations reçues directement par l’hĂ´tel comptent pour 54,3% d’un hĂ´tel de rĂ©serves, mais seulement 46,5% de ses recettes6. Les managers encouragent la rĂ©servation directe en raison du faible coĂ»t des transactions. Toutefois, le personnel de la rĂ©ception n’est gĂ©nĂ©ralement pas formĂ© au revenue management. Le personnel de la rĂ©ception dĂ©veloppe Ă©galement une relation personnelle avec les clients fidèles. Ainsi, un fidèle client qui effectue une rĂ©servation et auquel le rĂ©ceptionniste annonce un tarif de 189 dollars demandera rapidement le tarif de 139 dollars qu’il avait obtenu pour son sĂ©jour prĂ©cĂ©dent. Le rĂ©ceptionniste est souvent incapable d’expliquer pourquoi il y a une telle diffĂ©rence de prix et doit rapidement consentir Ă  donner le prix le plus bas au client.

Les systèmes mondiaux de distribution

Les systèmes mondiaux de distribution (Global Distribution Systems – GDS) sont des systèmes de rĂ©servation informatisĂ©s qui sont utilisĂ©s comme un catalogue de produits pour les agents de voyages ou autres distributeurs de produits d’accueil. Ces systèmes de rĂ©servation informatisĂ©s ont initialement Ă©tĂ© mis au point par les compagnies aĂ©riennes pour dĂ©velopper leurs ventes. Avant Internet, le GDS offrait un moyen de connexion Ă  l’échelle mondiale pour les fournisseurs et les utilisateurs finaux. Avec l’évolution d’Internet, ils ont dĂ©veloppĂ© des solutions Internet pour leurs clients. Un fournisseur de service de distribution fournit la connexion entre le système de centre de rĂ©servation d’un hĂ´tel et le GDS. De petites chaĂ®nes d’hĂ´tels ou des hĂ´tels indĂ©pendants peuvent se connecter par l’intermĂ©diaire d’un service de rĂ©servation.

Il existe quatre principaux GDS :

Amadeus est le plus grand producteur de rĂ©servations de voyages. Il dispose d’un rĂ©seau qui comprend 75 000 agences de voyages, de 690 compagnies aĂ©riennes, et de 300 000 hĂ´tels. Il possède Ă©galement des parts dans la principale OTA des voyages d’agrĂ©ment, vacations.com. Travelport est un système de distribution propriĂ©taire de Galileo et de l’ancien Worldspan. Elle produit 1,1 milliard de transactions de voyages par jour. En outre Travelport a des parts dans quatre OTAs comprenant Gulliver’s Travel Associates. Sabre est l’un des autres principaux GDS. Il s’est Ă©galement Ă©tendu au mĂ©tier d’OTA et est le propriĂ©taire de Travelocity, ainsi que d’un certain nombre d’autres marques.

Les agences de voyages en ligne (OTA)

Les agences de voyage en ligne (OTAs) assurent leurs affaires par le biais d’Internet avec aucun emplacement physique ou magasin. En France, les agences de voyage en ligne connaissent une forte croissance en raison de l’engouement des consommateurs et la multiplication de solutions innovantes.

Les OTA opaques et non opaques

Il est possible de diviser les OTAs en deux catĂ©gories : les OTAs opaques et les OTAs non-opaques.

Les OTAs non-opaques incluent les négociants, la vente au détail, et les modèles de recommandation. Les sites non-opaques les plus populaires sont des agences de négoce qui recueillent le paiement du client tels que hotels.com, travelocity, et Expedia.

Les OTAs opaques rĂ©duisent la cannibalisation en ne divulguant pas la marque et l’hĂ´tel spĂ©cifique qu’on est train de rĂ©server jusqu’Ă  ce que le paiement soit fait par le biais d’une rĂ©servation non remboursable.

Les agences de vente au détail

Un autre type d’OTA est constituĂ© par les agences de vente au dĂ©tail qui sont semblables Ă  une agence de voyages traditionnelle. L’hĂ´tel verse une commission Ă  l’agent et recueille la location de chambre directement auprès du client. Les OTAs proposent Ă©galement des locations de voitures, des dĂ©placements en avion, des transports terrestres, des croisières et des excursions.

Les personnes qui ont achetĂ© auprès d’un tiers sur l’Internet payent ce tiers. Ainsi, si les hĂ´tels souhaitent capturer les clients pour leur base de donnĂ©es, ils doivent recueillir les noms et adresses des clients quand ils s’inscrivent. Les hĂ´tels qui vendent des chambres via des tiers sur Internet devraient le faire savoir Ă  leur responsable des rĂ©servations et rĂ©ceptionnistes conscients car il peut y avoir un dĂ©lai entre le moment oĂą le client rĂ©serve la chambre d’hĂ´tel et celui oĂą le distributeur transfère les informations Ă  l’hĂ´tel. Les clients qui rĂ©servent peu par Internet sont souvent anxieux et tĂ©lĂ©phonent Ă  l’hĂ´tel pour s’assurer que la rĂ©servation est bien confirmĂ©e après l’avoir faite. L’hĂ´tel peut n’avoir aucun enregistrement et le rĂ©ceptionniste peut consacrer un temps prĂ©cieux Ă  dĂ©mĂŞler l’Ă©tat de la rĂ©servation. En demandant tout simplement au client comment il a fait sa rĂ©servation, l’employĂ© de l’hĂ´tel peut identifier si celui-ci Ă  rĂ©servĂ© par l’intermĂ©diaire d’un tiers et l’informer que celle-ci n’a pas encore Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e. L’employĂ© le rappellera lorsqu’elle sera bien confirmĂ©e.

Principales caractéristiques de OTA et comparateurs de prix selon Xerfi

Les agents de voyage

Une façon d’atteindre un marchĂ© gĂ©ographiquement dispersĂ© consiste Ă  faire appel Ă  des agents de voyages.

Le nombre d’agents de voyage a diminuĂ© au cours des dernières annĂ©es en raison de la croissance de la rĂ©servation directe et des clients qui resservent par eux-mĂŞme leurs voyages sur Internet. Aujourd’hui, la majoritĂ© des rĂ©servations de billets d’avion est directement faite sur le site Internet de la compagnie aĂ©rienne. Presque toutes les compagnies aĂ©riennes ont cessĂ© de payer des commissions aux agents de voyages.

Les hĂ´tels versent gĂ©nĂ©ralement 10 % de commission aux  agents de voyages et les compagnies de croisière peuvent payer jusqu’Ă  15 %. La combinaison de la rĂ©duction des commissions et de la croissance des ventes directes des hĂ´tels et des compagnies aĂ©riennes vers le consommateur a conduit Ă  une diminution constante des agents de voyages aux Etats-Unis.

Enfin, les campagnes de promotion peuvent être adressées à des agences de voyage par l’intermédiaire de publications qui leur sont destinées telles que le Travel Weekly, Travel Trade et Travel Agent.

Les réseaux volontaires, intégrés et les contrats d’enseigne

Si la distribution des produits touristiques a longtemps été prise en charge par des agences indépendantes, la logique de réseau se développe de plus en plus.

Ainsi, les agences de voyages peuvent adhérer à des réseaux volontaires comme AS Voyages, qui a vu le jour suite à la fusion d’AFAT Voyages et de Sélectour. Ce type de réseau permet à une agence de bénéficier, par exemple, de prix négociés auprès de fournisseurs tout en conservant son indépendance.

Les réseaux intégrés représentent des acteurs importants de la distribution de produits touristiques. On compte parmi ceux-ci des spécialistes du voyage d’affaires comme CWT Affaires,, Américan Express ou les réseaux de points de vente de tour opérateurs comme Thomas Cook et Fram.

Les contrats d’enseigne sont une solution alternative à l’intégration car ils reposent sur un engagement réciproque de la part des voyagistes et des agences de voyage. Le Tour opérateur verse des commissions ou aménage des points de vente et l’agence de voyage s’engage à revendre les voyage à hauteur d’un chiffre d’affaires minimal A ce jour, seuls Fram et Jet Tours l’ont mise en œuvre.

Principales caractéristiques des réseaux intégrés selon Xerfi

Les tours opérateurs

Les tours opĂ©rateurs assemblent des prestations de voyage qui ciblent habituellement le marchĂ© des loisirs. Ils incluent gĂ©nĂ©ralement le transport et d’hĂ©bergement mais ils peuvent aussi inclure les repas, les locations de voitures et les divertissements. Pour Ă©laborer un voyage, un tour opĂ©rateur contracte avec des compagnies aĂ©riennes et des hĂ´tels pour un nombre prĂ©cis de sièges et de chambres. Il bĂ©nĂ©ficie d’une remise quantitative. Le tour opĂ©rateur organise Ă©galement le service de transport entre l’hĂ´tel et l’aĂ©roport. Les agences de voyage vendent ces voyages au dĂ©tail. Le tour opĂ©rateur doit fournir une commission Ă  l’agence de voyage et proposer aux consommateurs un voyage qui est perçue comme apportant une meilleure valeur par rapport Ă  celle qu’aurait apportĂ© un voyage qu’ils auraient eux mĂŞme constituĂ©. En outre, les voyagistes doivent rĂ©aliser un profit pour eux-mĂŞmes, c’est Ă  dire, dĂ©gager une marge. Celle-ci est gĂ©nĂ©ralement faible. De manière gĂ©nĂ©rale, les tour opĂ©rateurs doivent vendre 85 % des voyages disponibles pour atteindre leur seuil de rentabilitĂ©.

En consĂ©quence, il n’est pas rare qu’un tour opĂ©rateur fasse faillite. Ainsi, il est important que les fournisseurs de services d’accueil vĂ©rifient l’historique du tour opĂ©rateur, qu’ils reçoivent une caution et qu’ils soient payĂ©s rapidement.

Des outils comme le Billing Settlement Plan de l’IATA ont été mis en place pour assurer les risques d’impayés.

Les grandes surfaces alimentaires, grandes surfaces spécialisées et les grands magasins

Depuis 1990, sous l’impulsion des enseignes Leclerc et Carrefour, de nouveaux distributeurs tels que les grandes surfaces alimentaires (GSA), les grandes surfaces spécialisées (GSS) ont fait leur apparition avec succès sur le marché de la commercialisation de produits touristiques. Les GSA comme Leclerc et Carrefour ont développé un important réseau d’agences physiques alors qu’Auchan et Casino ont préféré utiliser la vente à distance en proposant des catalogues en magasin et en gérant la commercialisation par des centrales de réservation téléphonique. L’offre est également disponible sur Internet.

Les GSS sont quant à elles arrivées plus tard sur le marché et reste à ce jour relativement peu développée. Les GSS développent plus particulièrement des offres thématiques en lien avec leur activité principale. Ainsi, le site Internet de la Fnac présente une offre de voyages.

Les grands magasins commercialisent des produits touristiques depuis les années 1970 avec la création de Printemps Voyages en 1972. Le réseau Galeries Lafayette a vu le jour en 1979. Il compte désormais une vingtaine d’agences et compte comme l’un des grands acteurs de la distribution de produits touristiques en France.

Les consortiums et les systèmes de réservation

Les systèmes de rĂ©servation comme Loews Representation International et Steigenberger Reservation Service Ă©largissent leur gamme de services. Les systèmes de rĂ©servation fournissent un système de rĂ©servation centralisĂ© (Central Reservation System – CRS) aux hĂ´tels. Ils fournissent habituellement le système de petites chaĂ®nes ou un service de rĂ©servation Ă  l’international, ce qui permet aux clients Ă©trangers d’appeler un numĂ©ro local pour contacter l’hĂ´tel.

de ses membres. Le marketing est souvent la raison pour laquelle les consortiums sont formés. Un consortium permet à un établissement d’être indépendant pour ce qui est de sa propriété et de sa gestion tout en profitant des avantages d’un marketing groupé. Leading Hotels of the World est un exemple de consortium.

Cinq des plus grands consortiums, mesurés par le nombre de chambres qu’ils représentent, sont Supranational, Logis de France, Leading Hotels of the World, Golden Tulip, et Utell.

La différence entre un consortium et une société de réservation est que le consortium offre une gamme plus complète de services de commercialisation et que ses membres paient pour ces services avec des frais pour l’inscription initiale et des frais annuels. Les sociétés de réservation obtiennent la majorité de leurs recettes en prélevant des frais sur chaque réservation qu’ils enregistrent.

Les courtiers en voyage

Les courtiers en voyages se situent entre le client final et l’agence de voyages, et se dĂ©finissent comme des apporteurs d’affaires. Dans ce domaine, il y a deux approches. Certains proposent leur service au consommateur, pour les aider Ă  trouver le voyage de leur rĂŞve. D’autres s’adressent aux agences, pour les aider Ă  Ă©toffer leur portefeuille client. Selon les cas, ils sont rĂ©munĂ©rĂ©s soit par le client pour une mission de conseils et de recherches, soit par l’agence dans le cadre d’honoraires (soit, le cas Ă©chĂ©ant par les deux parties ?). Ils ne vendent pas de voyage Ă  proprement parler car l’acte d’achat du produit final est conclu entre le client et une agence immatriculĂ©e. Ils ne disposent donc pas d’immatriculation.

Les organismes de promotion du tourisme

Les organismes de tourisme nationaux, rĂ©gionaux ou locaux (offices de tourismes, syndicats d’initiatives, comitĂ©s dĂ©partementaux et rĂ©gionaux du tourisme…) sont d’excellents moyens pour  obtenir des renseignements sur le marchĂ©, assurer la promotion et des produits touristiques qui peuvent par exemple permettre Ă  un hĂ´tel peut bĂ©nĂ©ficier de rĂ©servations de chambres ou de repas pour un restaurant.

Les associations nationales assurent la promotion du tourisme Ă  l’intĂ©rieur de leur propre pays. Leur impact peut ĂŞtre important pour les chaĂ®nes hĂ´telières. Un organisme d’État comme Atout France permet de cibler et relayer au mieux les actions des professionnels du tourisme, de la conception d’un projet Ă  sa commercialisation grâce Ă  un système de veille permanent du marchĂ© touristique international.

Les organismes du tourisme, les Offices du Tourisme et les Syndicats d’Initiative sont comptent parmi les acteurs importants du secteur de la promotion touristique.

Un Office de Tourisme est un organisme local de tourisme soumis au Code du Tourisme qui bĂ©nĂ©ficie d’une dĂ©lĂ©gation de missions de service public formalisĂ©e par une convention d’objectifs qui lie l’office de tourisme et la collectivitĂ© territoriale. Elle fait l’objet d’un classement prĂ©fectoral (de 1 Ă  4*). Au niveau local la France compte 2 460 offices de tourisme dans les communes plus importantes, classĂ©es ou littorales), classĂ©s de une Ă  quatre Ă©toiles.

Un Syndicat d’Initiatives est une structure (souvent associative) Ă©manant de la volontĂ© de citoyens d’une commune qui ne bĂ©nĂ©ficie ni de classement ni d’aucune dĂ©lĂ©gation, nĂ©anmoins il peut ĂŞtre subventionnĂ© par la collectivitĂ©, Un Syndicat d’Initiatives pourra Ă©voluer vers une structuration professionnelle d’Office de Tourisme. Il y a 1100 syndicats d’initiative dans les communes moins importantes, mais oĂą il y a une prĂ©sence de site touristique.  

La croissance des systèmes de marketing multicircuits

Dans le passĂ©, de nombreuses sociĂ©tĂ©s n’utilisaient qu’un seul circuit pour vendre sur un seul marchĂ© ou sur un segment de marchĂ©. Aujourd’hui, avec la prolifĂ©ration des segments de clientèle et de possibilitĂ©s de circuit, de plus en plus de sociĂ©tĂ©s ont adoptĂ© une distribution marketing multicircuits. Un tel marketing multicircuits se produit lorsqu’une seule entreprise Ă©tablit deux ou plus circuits marketing pour atteindre un ou plusieurs segments de clientèle.